Werther

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Werther - Jules Massenet (1842 - 1912) | OPÉRA
Drame lyrique en quatre actes
(composé 1885–1887, créé en 1892)
Livret de Édouard Blau, Paul Milliet et Georges Hartmann
d’après le roman Les Souffrances du jeune Werther de Johann Wolfgang von Goethe
Exécution en version de concert

 

En français avec surtitres en allemand et en anglais

 

 

Argument

L'action se déroule sur trois saisons (été, automne, hiver) à Wetzlar, en Hesse dans les années 1780.

 

Acte I : La maison du Bailli

En juillet, le bailli de Wetzlar (basse), veuf et père de neuf enfants, fait répéter aux plus jeunes d'entre eux un choral de Noël, au grand amusement de ses amis Schmidt et Johann. Le jeune Werther (ténor), promis à une carrière diplomatique, est sensible au charme rustique de cette demeure (« Ô nature ») et surtout à celui de la fille aînée du bailli, Charlotte (mezzo-soprano). Il tombe amoureux en la voyant s'occuper de ses jeunes frères et sœurs, et désire faire partie de cette merveilleuse famille. Ils partent tous les deux pour le bal, tandis que le bailli va rejoindre ses amis Johann et Schmidt à l'auberge, laissant à Sophie (soprano), sa fille cadette, le soin de veiller sur ses frères et sœurs. Albert (baryton), fiancé de Charlotte, revient à l'improviste d'un long voyage et est accueilli par Sophie. Ils évoquent le prochain mariage et s'en réjouissent ensemble. Werther et Charlotte rentrent alors sous un clair de lune délicatement confié à l'orchestre. Le jeune homme s'abandonne à sa passion (« Rêve, extase ! ») et avoue à Charlotte son amour. Elle est si bouleversée qu'elle en oublie ses fiançailles sous le coup de son attirance pour cet homme extraordinaire. Mais la voix du bailli (« Albert est de retour ! ») brise l'idylle, au désespoir de Werther (« J'en mourrai, Charlotte ! »), qui apprend que celle qu'il aime a promis à sa mère mourante d'épouser Albert.

 

Acte II : Les Tilleuls

À l'automne, trois mois plus tard, Johann et Schmidt, devant l'auberge, boivent à la santé du pasteur qui fête ses noces d'or au temple. Parmi les invités se trouvent Albert et Charlotte, mariés depuis trois mois, ainsi que Werther, qui souffre de la perte de Charlotte (« Un autre est son époux »). À la sortie de l'office, Albert puis Sophie (« Du gai soleil ») tentent de consoler Werther, mais celui-ci refuse l'invitation à danser de la jeune fille et assure Albert de son amitié. Il cherche à parler à Charlotte et évoque leur premier soir romantique. Charlotte lui rappelle alors ses devoirs de femme mariée et le prie de ne pas la revoir pendant quelque temps tout en lui fixant rendez-vous à Noël. L'idée du suicide vient à l'esprit du jeune homme (« Lorsque l'enfant revient d'un voyage »). Il annonce son départ définitif à Sophie, qui éclate en sanglots, tandis qu'Albert, voyant la réaction de Charlotte, comprend les sentiments de Werther.

 

Acte III : Charlotte et Werther

À la veille de Noël, Charlotte relit encore une fois les lettres de Werther : l'orchestre évoque de façon très expressive les divers sentiments exprimés par cette correspondance dans l'« air des lettres ». L'irruption de Sophie ne fait qu'aggraver la tristesse de la jeune femme (« Va ! laisse couler mes larmes »). Sophie lui demande de venir fêter Noël avec la famille en l'absence d'Albert et tente de la réconforter. Désespérée, Charlotte se met à prier lorsque Werther paraît. Le souvenir des poèmes d'Ossian (« Pourquoi me réveiller, ô souffle du printemps ! ») et de leur bonheur passé ranime la passion du jeune homme, qui croit voir dans l'attitude de Charlotte l'aveu de son amour, et la pousse à céder à ses avances. L'espace d'un instant, il la prend dans ses bras, mais Charlotte, prenant conscience de son geste, s'enfuit. Werther est désormais résolu à en finir (« Charlotte a dicté mon arrêt »). Albert, en rentrant chez lui, trouve la chambre vide, puis son épouse bouleversée. Un domestique apporte une lettre de Werther dans laquelle celui-ci annonce son départ pour un long voyage et demande à Albert de lui prêter ses pistolets. D'un ton froid, le mari ordonne à sa femme de remettre au domestique la boîte qui les contient. Charlotte comprenant la situation se précipite au-dehors pour tenter d'arrêter le destin.

 

Acte IV

1er tableau

La Nuit de Noël

Ce tableau est constitué uniquement d'un interlude symphonique évoquant la nuit de Noël.

 

2e tableau

La Mort de Werther

Werther gît dans son cabinet de travail, mortellement blessé, mais encore vivant. Charlotte se précipite et pour la première fois avoue son amour au jeune homme. L'émotion de la scène est renforcée par le chant en coulisse des enfants du bailli (« Noël ! Noël ! Noël ! »), que Werther considère comme le signe de la rédemption divine. Dans un dernier monologue triste et serein (« Là-bas, au fond du cimetière »), Werther expire en demandant à Charlotte de pleurer sur sa tombe.

Programme et distribution

Alain Altinoglu - Direction musicale

 

Distribution
Benjamin Bernheim - Werther
Marianne Crebassa - Charlotte
Sandra Hamaoui - Sophie
Andrey Zhilikhovsky - Albert
Manuel Winckhler - Le Bailli
Tomislav Jukić - Schmidt

 

ainsi que les participants du YSP

 

Ensembles
Chœur d’enfants du Festival et Théâtre de Salzbourg
Wolfgang Götz, Regina Sgier - Répétiteurs chorégraphiques
Orchestre symphonique de la Monnaie / Symfonieorkest van de Munt

Großes Festspielhaus

Le grand palais des festivals de Salzbourg (Großes Festspielhaus Salzburg) est une salle d'opéra située à Salzbourg (Autriche) et inaugurée en 1960. Elle accueille chaque année le festival de Salzbourg et le festival de Pâques de Salzbourg.

 

Il est l'œuvre de l'architecte Clemens Holzmeister, qui a également conçu les deux autres principales salles utilisées par le festival, le petit palais des festivals (1925) et le manège des rochers aménagé (1926), ce qui donne à l'ensemble une certaine parenté. La construction dura de 1956 à 1960 et coûta 210 millions deshillings. Le palais est installé dans les écuries conçue au xviie siècle par Johann Bernhard Fischer von Erlach, dont la façade est conservée. Le manque d'espace à l'arrière rendit nécessaire un creusement du Mönchsberg, dans lequel le bâtiment s'enfonce ; 55 000 m3 de pierre durent en être retirés.

 

La scène est l'une des plus grandes du monde, avec cent mètres de largeur (incluant les coulisses), vingt-deux de profondeur et trente de hauteur. Le cadre de scène est haut de neuf mètres et large de dix-huit à trente-deux selon la disposition. La salle, constituée d'un amphithéâtre et d'un balcon, est large et longue d'environ trente-cinq mètres et peut accueillir deux mille cent soixante-dix-neuf spectateurs.

 

L'inauguration eut lieu le 26 juillet 1960 par une célèbre production du Chevalier à la rose de Strauss dirigée par Herbert von Karajan.

 

La salle sert pour des représentations d'opéra ou des concerts symphoniques ; dans ce dernier cas, la fosse est fermée et la scène réduite par une paroi décorée par Richard Peduzzi.

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