Le Château de Barbe-Bleue et La Voix humaine

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Mars 2026
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Le Château de Barbe-Bleue / La voix humaine | Opéra
Béla Bartók / Francis Poulenc

Le Château de Barbe-Bleue : 1 heure | Entracte : 30 minutes | La voix humaine : 45 minutes
Durée totale : environ 2 heures et 15 minutes

 

 

Le Château de Barbe-Bleue
Le Château du prince Barbe-Bleue, opéra en un acte sur un livret de Béla Balázs, fut composé par Bartók en 1911 mais ne fut représenté que sept ans plus tard, le 24 mai 1918, à l’Opéra de Budapest. Le livret de Balázs reprend la figure du terrible Barbe-Bleue issue de la tradition des contes, mais l’inscrit dans un cadre symboliste inspiré du Pelléas et Mélisande de Debussy et Maeterlinck. L’opéra, articulé en neuf scènes, ne compte que deux protagonistes : Barbe-Bleue et son épouse Judith, qui s’expriment dans un chant essentiellement récitatif, fondé sur des gammes pentatoniques issues du folklore hongrois. L’action se déroule dans le château du prince à l’époque médiévale. Un prologue, récité par un barde, introduit la première scène où Judith exprime sa détermination à suivre son mari dans son château lugubre et mystérieux. Désireuse de connaître le passé de Barbe-Bleue, elle entreprend d’ouvrir, l’une après l’autre, les sept portes secrètes du château. Avec effroi, elle découvre des salles et des lieux sinistres maculés de sang — élément central de l’œuvre, que Bartók associe à l’accord de seconde mineure, le plus dissonant de tous. En ouvrant la septième et dernière porte, Judith craint d’y trouver les cadavres des précédentes épouses assassinées, mais elle voit apparaître trois femmes vivantes, richement parées : les femmes du matin, du midi et du soir, désormais appartenant au seul monde des souvenirs de Barbe-Bleue. Judith, en tant que femme de la nuit, est couronnée et couverte de bijoux par son mari, avant de rejoindre à jamais les trois autres derrière la septième porte, qui se referme, plongeant le château dans l’obscurité.

 

La voix humaine
En 1930, Jean Cocteau porta à la scène de la Comédie-Française La voix humaine, drame de la solitude et du désespoir d’une jeune femme abandonnée par son amant. L’idée d’en faire un opéra vint à Francis Poulenc par l’intermédiaire d’Hervé Dugardin, alors directeur de la filiale parisienne de Casa Ricordi. Le compositeur, qui avait déjà mis en musique des textes de Cocteau, accepta volontiers le défi d’adapter une œuvre purement théâtrale aux exigences musicales. Sa version de La voix humaine fut créée au Théâtre national de l’Opéra-Comique le 6 février 1959. L’œuvre met en scène un seul personnage, simplement désigné comme Elle, qui parle au téléphone avec son amant — une voix que l’on n’entend jamais, mais dont les réponses se devinent à travers les inflexions de Elle. Engagée dans un long monologue suspendu au fil du téléphone, Elle est un rôle complexe, à mi-chemin entre le théâtre parlé et le drame musical, exigeant à la fois de grandes qualités vocales et dramatiques. Dans La voix humaine de Poulenc, tout repose sur la voix : sa capacité caméléon à rendre chaque nuance de l’émotion — la calme apparente, le doute, l’incompréhension, la solitude, l’agitation, le désespoir, la souffrance — jusqu’à l’ultime « je t’aime » brisé qui clôt l’appel et l’opéra dans une conclusion déchirante et sans espoir.

Programme et distribution

Chef d’orchestre et directeur musical : Martin Rajna
Mise en scène : Claus Guth
Décors : Monika Pormale
Costumes : Anna Sofia Tuma
Lumières : Michael Bauer
Dramaturgie : Yvonne Gebauer
Orchestre du Maggio Musicale Fiorentino

 

Le Château de Barbe-Bleue
Barbe-Bleue – Florian Boesch
Judith – Christel Loetzsch

 

La Voix humaine
Elle – Anna Caterina Antonacci

 

Nouvelle production en coproduction avec les Tiroler Festspiele Erl
Distribution mise à jour au 30 juin 2025

Teatro del Maggio - Opera de Florence, Italie

Le Teatro del Maggio se trouve au centre, près des remparts de la vieille ville, à côté de la Stazione Leopolda historique. Le jardin qui accueille les visiteurs est Piazzale Vittorio Gui, du nom du fondateur de la Stabile Orchestrale Fiorentina et du Maggio Musicale Fiorentino.


En train
Santa Maria Novella est la gare centrale de Florence.
De là, vous pouvez vous rendre au théâtre en quelques minutes à pied (environ 10-15 minutes) ou en prenant le tramway (un arrêt) ou un taxi.


En voiture
L'Opera di Firenze se trouve juste à l'extérieur de la zone ZTL.
Il est possible de se garer près du Parco delle Cascine ou sur le parking de Porta al Prato (Via Elio Gabbuggiani, 7) et sur le parking de la Piazza Vittorio Veneto, moyennant une taxe.


En bus
Lignes C1, C2 et D (arrêt Leopolda) ;
Lignes 17 et 23A-B (arrêt Via delle Carra) ;
Lignes 17B-C, 22, 23N, 23 et 57 (arrêt Pierluigi da Palestrina) ;
Lignes 29, 29B, 29BA, 29BC, 29D, 30D, 30A, 30B, 30AC, 35 et 35° (arrêt Leopolda - Porta al Prato ; Capolinea).


En tram
Ligne T1 (arrêt Porta al Prato - Parco della musica).

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